"L'île des morts" par Arnold Böcklin, 1886.
Ce poème symphonique de Sergei Rachmaninov (qui souhaitait que l'on écrive son nom avec -ff à la fin, mais je n'ai jamais pu m'y résoudre) lui a été inspiré par la vue d'une reproduction du tableau éponyme de Böcklin à Paris.
Je trouve que cette oeuvre colle parfaitement à l'univers du tableau et retrace son histoire; on s'imagine vraiment à la place du passeur dans sa barque, approchant de cette île inquiétante alors que la nuit est entrain d'engloutir la mer. Puis c'est ensuite la découverte des lieux, terribles et fascinants, sinistres mais merveilleux, le ressenti de l'apaisement qu'apporte la mort.
18 minutes de pure émotion que les amateurs de musique classique sauront surement apprécier. Des passages très doux et mélancoliques et d'autres d'une force grandiose qui subliment le côté ténébreux de la scène.
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